« Sait-on ce que c’est qu’Ecrire ? Une ancienne et très sage mais jalouse pratique, dont git le sens au mystère du coeur »
Stéphane Mallarmé
Je suis vraiment très heureux de retrouver mon Alma Mater, une douzaine d’années après avoir dû la quitter en raison de mon âge et de la stupidité réglementaire. Je peux ainsi rencontrer a nouveau mes amis, mes anciens élèves et mes collègues. Je prends aussi la mesure des presque soixante années, pendant lesquelles j’ai d’abord étudié, puis travaillé (enseignement et recherche )dans cette maison ou professa le grand Jean Jaurès.
Cette histoire avait débuté dans les bâtiments traditionnels et pres-tigieux de la rue Albert Lautmann, où je recevais les enseignements de mes maîtres et en particulier de Philippe Malrieu, qui prenait la suite de Jean-Pierre Vernant , héros de la Résistance et de la libé-ration de Toulouse et d’Ignace Meyerson, sans oublier, évidem-ment, Vladimir Jankélevitch ni Eugène Minkowski. C’est dans cette école toulousaine nouvelle et déjà réputée que je débutais mes jeunes enseignements en octobre 1968 , pour diriger le diplôme de psychopathologie de ce que l’on appelait à l’époque « l’Institut de Psychologie ». Par la suite, les errements de la politique universitai-re des ces années-là nous conduisirent à enseigner dans la prison de Furgole, puis dans les bâtiments préfabriqués de l’Arsenal et enfin dans ces lieux où nous nous trouvons, qui furent pendant longtemps détestablement inhabitables.
Aujourd’hui, je constate la beauté et le confort de cette Université rajeunie dans sa nouvelle architecture et ses jardins, en dépit des spasmes qui la secouent de manière récurrente . Et chacun peut apprécier son souci de bien accueillir ceux qui la servent et ceux auxquels elle sert, c’est-à-dire nos étudiants .
Alors, après toutes ces décennies, en cette Faculté rebelle, insou-mise et parfois auto-destructrice, dans un monde que nous avons cru serein voire apaisé ( la fameuse et trompeuse « fin de l’histoire » de Francis Fukuyama ), je suis aussitôt saisi à l’ouverture de ce colloque, par un sentiment d’illusion et de leurre. Cette réunion a pour titre « Psychanalyse et Littérature », pour sous-titre « regards d’écrivains sur la Clinique Contemporaine » et, pour ce qui est de cette séquence matinale, Apport de l’oeuvre de Rimbaud à la psy-chopathologie contemporaine,… autant de liaisons énigmatiques, peut-être paradoxales.
Les trois intervenants de cette matinée ont chacun écrit un livre sur Arthur Rimbaud. Le conservateur du Musée Rimbaud de Charlevil-le m’indiquait l’année dernière que sa difficulté ne résidait pas dans l’exposition de ce qui restait d’Arthur ( peu de choses, une malle de voyages, quelques objets personnels, des livres techniques, pas de littérature ni de poésie ) mais dans l’accumulation et la présen-tation des ouvrages reçus par dizaines chaque année sur l’aventurier qui nous réunit ce matin.
Je vais vous dire franchement ce qui me vient, à l’envers de la pensée dominante qui légitime ce colloque : j’éprouve la plus grande réserve à l’égard de ce qui est nommé « la psychanalyse appliquée », en dépit des essais de mes illustres prédécesseurs et contemporains , adeptes de la psycho-biographie ( rappelons le lamentable tentative de Sigmund Freud sur le Président Wilson), à la différence des remarquables chercheurs plus récents qui travail-lent sur la textanalyse.
Ma réticence s’appuie sur deux raisons : d’une part la psychanaly-se s’adresse à un sujet qui en exprime la demande dans le cadre du transfert et du contre-transfert ; d’autre part la réduction de la compréhension d’une oeuvre ou d’une existence à une analyse psychanalytique en ignorant toutes les autres herméneutiques ( lit-téraires, linguistiques, poétiques, sociales, politiques…) qui pour-raient en rendre compte témoigne d’un rétrécissement de la pen-sée.
De plus quand je mets en parallèle cette abondante, vraiment trop riche littérature , et l’inquiétant état du monde en cet été 2019, je me dis dans un premier temps : « ces dizaines de milliers de mi-grants qui perdent leur vie dans ce berceau de la civilisation qu’est la Méditerranée et la transforment , selon la belle expression, inter-prétée, de Paul Valéry en « Cimetière Marin » , ces millions de morts prématurées liées au dérèglement climatique , ce terrorisme répandu urbi et orbi, et cette renaissance, en Europe et ailleurs, des mêmes causes qui , dans les années 30, entraînèrent la pire horreur de ce qui n’était plus l’humanité, je me dis donc : nous sommes au congrès de Vienne en 1815 où Talleyrand et Metter-nich réglaient le sort du monde occidental entre les banquets, les concerts et les éternelles Valses de Vienne étourdissant les esprits, qui nous conduisirent à deux siècles d’horreurs et de guerres meurtrières.
Je me dis encore: « nous sommes sur le pont du Titanic où l’orchestre , par ses harmonies musicales, accompagna et dissi-mula élégamment , jusqu’au bout, la tragédie finale. »
Et je me dis aussi : « nous sommes à Munich, en 1938, quand le Président Daladier et le Premier Ministre Chamberlain capitulèrent honteusement devant le chancelier Hitler et le Duce Mussolini ( comme le releva aussitôt Churchill : « vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre » ) provoquant ainsi l’inéluctable tragédie qui en-sanglanta le monde de 1939 à 1945, et au-delà.
Le citoyen engagé que je suis s’interroge, parfois, sur l’urgence à disserter sur psychanalyse et littérature en se demandant si ces controverses ont plus d’utilité qu’un engagement déterminé au service de l’humain et du vivant ?
Mais dans un second temps, exerçant la fonction de penser la pensée , et d’abord ma propre pensée, je me suis dit que je ne voulais pas la réduire à une orientation unique et non contradictoi-re.
En effet je fais référence ici à la collection que j’ai dirigée aux édi-tions Ombres et qui a pour nom Soupçons, Littératures et psycha-nalyses , dans laquelle ont été publiés, entre autres, Jean Bellemin-Noël « Diaboliques au divan », Pierre Glaudes « Contretextes », Daniel Bougnoux « Le fantôme de la psychanalyse ». Ces travaux délient le texte de ses origines biographiques et s’intéressent, se-lon la belle expression de Didier Anzieu : « Le corps de l’oeuvre », à ce qui s’interpose entre l’auteur et le lecteur, à savoir le texte lui-même, sujet projectif de celui qui écrit et objet interprétatif de celui qui le lit .
Ergo dans le combat éternel du Glaive et de la pensée qui se fait Verbe, c’est toujours le Verbe qui l’emportera. Et notre devoir, à nous tous, qui espérons être des intellectuels – même si ce mot ne désigne pas aujourd’hui les philosophes, écrivains et inventeurs du siècle des Lumières mais les forces montantes de la société matérialiste, capitaliste, et cognitiviste qui vient – est justement de maintenir ces disputes entre nous sur la beauté des mots , des idées , des émotions, et sur les confrontations entre les concepts , théories et recherches qui peuvent paraître sans objet, voire inuti-les, même dérisoires. Car au fond tout cela est maintenir au moins un semblant d’humanité dans ce monde des big data, des algo-rithmes , de l’intelligence artificielle.
Je vais donc vous parler de Rimbaud en récusant toute analyse psycho-biographique et en refusant toute évaluation structurale du fonctionnement d’ un homme, par ailleurs génie , qui écrivit « je suis caché et je ne le suis pas » .
Je vous propose donc, d’écouter la lecture d’une lettre que j’ai re-trouvée, écrite par Arthur Rimbaud le jour de sa mort, ce jour pré-cis où personne ne peut jouer et où chacun doit assumer sa vie et la finitude de sa vie .
Hôpital de la Conception.
Marseille , le dix novembre mille neuf cent quatre-vingt onze, le jour de ma mort.
Mon nom est Jean Nicolas Arthur Rimbaud. Je suis né à Charleville (Charlestown) le vingt octobre dix-huit cent cinquante-quatre, dans une famille sévère de paysans ardennais, robustes et gaulois .
Je n’ai rien à dire de mon enfance, studieuse, orpheline et pleine de ré-pugnances. Ma mère avait le regard bleu qui ment, mon père ne me lais-sa d’autres souvenirs que celui de sa désertion quand j’avais six ans. Une fille de paysans, solide, énergique, pieuse et dure (c’est dito), un of-ficier valeureux sorti du rang et très militaire, qui part.
Je n’ai pas connu l’Amour. Je ne peux vivre sans Amour et donc j’ai tou-jours cherché l’Amour, même, surtout, dans mes turbulences. Ils (tous) ne l’ont pas compris. Et peut-être pas moi-même.
Ma sœur Vitalie est morte, je n’avais pas trois ans. Mystère de sa dispari-tion. Une autre sœur, désespérément nommée Vitalie, aussi, la rempla-cera moins de trois ans plus tard. Mystère de la résurrection. Elle mourut d’un cancer du genou à dix-sept ans, j’en avais vingt-et-un. Je me rasai la tête et cessai d’écrire. Je n’en pouvais plus de ces départs, de ces morts, de mes défaites.
Je voulais changer la vie. Je voulais, follement, que la poésie, la mienne, libérée, transfigure la littérature – les belles lettres comme vous dites – et aussi le monde, tout le monde et le monde in extenso. Car j’étais Voyant et Poète, car la liberté libre guidait mon désir incandescent. J’y crus, et consacrai un labeur harassant à cet onirisme libertaire.
Il fallut d’abord séduire, puis tuer, enfin se tuer. Je ne faillis jamais.
Je fis comme j’avais inventé qu’il fallait faire. D’abord, corseté par la reli-gion et la mother, je conquis tous ces prix stupides dans les écoles de Napoléon le petit. J’envoyai même une ode à son fils pour sa commu-nion. J’étais dans le chemin, le chemin infernal mais je ne le savais pas. Izambard m’encourageait dans cette ornière, lui qui n’avait pas quitté le râtelier universitaire.
Ensuite je conquis Paris, le Parnasse, ce crétin de Banville, ce pauvre Verlaine, les Affreux Bonshommes, les drôles du Cercle Zutique. Mais il fallait s’encanailler, s’encrapuler au maximum. Je le fis avec éclat, avec rage, avec la force du désespoir de l’espérance. J’aimais la folie de ce mouvement qui me dévastait avec une énergie naissante.
Ce n’était pas assez. Alors, emporté par une vigueur forcenée, j’attaquai ce que j’aimais le plus, la langue. Je brisai ce stupide alexandrin qui in-carcérait le futur, je libérai le vers, j’inventai la poésie dans la prose de tous les jours, la poésie libre.
Accablé par les échecs de ces tentatives de la dernière chance, je ra-contai ma triste vie, peuplée de visions hallucinatoires, dans une Saison en Enfer. Comprenne qui pourra. Qui voudra. Les cuistres ne sont pas admis dans cet étincelant diamant noir, j’ai voulu dire ce que ça dit, litté-ralement et dans tous les sens.
Ivre de sensations totales, je jetai mes ultimes forces dans les Illumina-tions. C’était trop. Mais pas assez pour révolutionner le monde. Je de-vais renoncer à ces images inouïes qui naissaient en mon cœur esseulé. À nouveau un pauvre pitre. Ayant échoué à changer la vie, je me résolus à changer ma vie. Je devais partir ; je le fis, sans cesse. Quatorze fois, vagabond solaire et affligé, une force inconnue me ramenait toujours à Roche.
Enfin, comme le capitaine, mon père inconnu, je désertai définitivement et ma famille, et mon pays, et ma langue. Basta !
Je connus Chypre, puis l’Afrique, les travaux et les jours. Je travaillais comme un homme des Ardennes , un Cuif errant. Je voulais l’or, le mé-tal riche. Et plus jamais la poésie. Je me fis aventurier, négociant, entre-preneur, je brûlai d’une nouvelle fièvre. Je transportais des marchandi-ses, des armes ; des esclaves jamais. L’amour de la liberté, le seul qui me restât, m’habitait toujours.
Jamais de ma naissance à ce jour de ma mort, jamais ne vacilla ma rai-son, moi qui fus l’ennemi implacable de la Raison. Je sus, dans ces tourmentes insensées, ne pas plier aux visions qui m’habitaient.
Mais mon corps, finalement fut le traître qui m’abattit. Le marcheur éter-nel dut recevoir cette maladie de la marche, dans mon genou installée, dans ma jambe enfin tronçonnée.
Je savais tout cela depuis toujours. Peut-être l’ai-je voulu ainsi. Faute d’Amour…
Mais surtout, j’ai aimé la liberté libre et personne, nobody, ne m’entravera, comme toujours.
A.R.
P.S. : un individu qui s’intéresse à moi – il dit qu’il aime ce que j’ai fait de la poésie et de ma vie – et ne comprends rien, si ce n’est que « je est un autre » ( il est psychanalyste à la campagne ! ) a décidé d’écrire sur cet Autre, cet Autre mutilé et désespéré mais toujours libre. Je lui offre le champ libre – et le chant. Pardon du jeu de mots.
À lui de dire. À ses risques et périls.
Cette lettre apocryphe – vous l’avez compris- est un résumé rim-baldien de la vie et de l’œuvre d’Arthur. Elle représente ma lecture personnelle des errances de ce fugitif qui fut aussi un revenant. Ma question de lecteur plus que de psychanalyste porte sur l’unité d’une vie et d’une œuvre qui pourtant furent sectionnées à vingt ans entre la période du génie poétique et celle de la fuite éperdue dans les déserts de la Terra Incognita. Et pourtant, déjà, le poète, dans sa jeune créativité, déserta Charleville une quinzaine de fois mais pour y revenir toujours , sur injonction maternelle ou par né-cessité matérielle , ou surtout par obligation mentale ( sa mère, sa terre, ses sœurs lui faisaient « comme un manque »).
Plus tard quand il quitta son invention poétique , parce qu’il avait voulu changer le monde par la poésie et crut ne point y être parve-nu, il choisit non plus de changer la vie mais de changer de vie. C’est ainsi qu’il rejoignit les terres lointaines du Yémen, du Harar et qu’il rêva d’atteindre Zanzibar sans jamais y parvenir, mais qu’en même temps il entreprit une correspondance active et si abondan-te avec sa mère et Isabelle, sa dernière sœur.
Un enfant-poète qui voulait, par son verbe, révolutionner la littéra-ture et la vie, fit donc place à un explorateur négociateur épistolier qui produisit en volume plus de lettres que de poèmes dans le temps de son explosion créatrice. C’est le même homme qui écri-vit à Izambard : « Je est un Autre » et quelques années plus tard en 1888 à sa mère en réaction à la publication par Verlaine de certains de ses textes ( les Illuminations, la Saison ) : « absurde, ridicule, dégoutant, des rinçures , ce n’étaient que des rinçures … ».
Au fond, il fut à la fois un guetteur, un quêteur, inventeur d’impossible et un enfant devenu homme profondément ambitieux, d’une ambition noble mais toujours déçue. La révolte juvénile , l’insoumission naturelle de cet ardennais au front dur laissèrent peu à peu place à une désillusion existentielle, voire peut-être , se-lon ses lettres, à un mouvement dépressif. Ce marcheur, infatiga-ble dès son plus jeune âge jusqu’aux steppes désertiques de l’Afrique, a achevé son errance en dessinant lui-même la litière sur laquelle il fut transporté jusqu’au bateau, qui devait le conduire à Marseille où on l’amputa de la jambe, en raison d’une carcinose du genou.
Comment, dans cette vie mutilée, chaotique, ne pas évoquer le Rimbaud déserteur , du génie au désastre. Arthur, enfant, déserta l’Amour, faute de l’avoir rencontré , ainsi dans les Etrennes des Or-phelins, ces deux vers :
« Votre coeur l’a compris – ces enfants sont sans mère;
Plus de mère au logis! Et le père est bien loin. »
Adolescent , il déserta la poésie car elle n’avait pas changé la vie, ensuite ses camarades, ses amis ( en particulier Paul Verlaine ) , ses maîtres déchus ( Izambard, les Parnassiens…) se réfugia dans le désert, puis le déserta par sa mortelle mutilation.
Enfant abandonné, il fut un homme abandonnique. révolté rebelle il devint, avec un terrible courage, un déserteur, comme son père le Capitaine. il parcourut ainsi dans les trente-sept années de sa courte existence le long et dur chemin allant du désert de l’amour au désert des sables africains puis à la solitude désertique d’une mort ordinaire.
Tragique , cette vie de déceptions itératives jusqu’au désert de la mort !
Je mesure ce que cet œuvre-vie apporta, par ses tourments et son destin chaotique, à la compréhension psychodynamique d’un homme et de ses textes. Mais je ne sais pas très bien ce que la psychanalyse , dite « appliquée », peut apporter à la perception intime, sensible, de ce destin exceptionnel . Rimbaud n’a sollicité aucune explication ou interprétation de sa vie et de son œuvre. Il n’a pas demandé à Etiemble de consacrer trente ans de sa vie à ausculter ses virgules et ses néologismes , ni aux trois psychana-lystes qui siègent autour de cette table, d’écrire un livre sur lui.
Rimbaud est mort en 1891 , Les études sur l’hystérie d’un autre grand génie datent de 1895. Certes les oeuvres sont immortelles et Freud ne connaissait ni l’homme Shakespeare ni les auteurs Tragi-ques Grecs dont les textes l’aidèrent tout autant que la clinique de ses patients, à déconstruire, comprendre et modéliser les grandes passions humaines et les pulsions archaïques de toujours.
J’irais même plus loin, si Rimbaud a nommé le premier l’inconscient, je ne suis pas certain qu’une lecture purement psy-chanalytique de sa vie, de son travail et de ses échecs ne nous éloigne pas, par la chape théorique, de la sensibilité extraordinaire du vécu de cet enfant-homme et de la formidable révolution qu’il imposa à la langue, la poétique et l’expression littéraire françaises.
L’enfermement théorique d’une certaine psychanalyse a créé suffi-samment de malheurs dans les débats de société (autisme, homo-sexualités…), n’y ajoutons pas une imposture épistémologique en incarcérant les inventeurs d’impossible dans la dictature des dog-mes théoriques, qui réduisent la vie à des algorithmes. Dans ma résistance au non-humain , je plaide pour que la sensibilité humai-ne l’emporte sur l’interprétation théorique, et pour que l’esprit des textes et le sens d’une vie prévalent sur les commentaires biogra-phiques des spécialistes « sachants ». Finalement je n’adhère ni aux études psycho biographiques, ni aux tentatives d’évaluation structurale du fonctionnement de la personnalité des auteurs, mais je me sens proche des travaux de textanalyse qui nous placent au plus proche de l’intimité des auteurs. Mais comme l’écrit Paul Valé-ry, l’essayiste : « Un homme compétent est un homme qui se trompe selon les règles ».
Henri Sztulman
28 juin 2019