Archives mensuelles : juillet 2014

ARRETEZ !

Les événements récents et actuels au Proche Orient martyrisent les populations de cette région, dite bénite par les religions et de fait maudite par les humains, et hantent aussi la conscience du genre humain.
Chacune des deux parties proclame ses bonnes raisons et dissimule ses mauvais et honteux mobiles, sans absoudre, bien entendu, les puissances régionales ou planétaires qui protègent leurs obscurs (dans le sens de sombres) intérêts.

Est venu, depuis si longtemps, l’urgente nécessité de hurler qu’il n’y a aucune cause qui puisse justifier, des deux cotés, l’assassinat d’enfants, de femmes, de personnes âgées ou de simples civils que roquettes et commandos, ou artillerie, arme blindée, marine et aviation perpètrent chaque jour, à chaque minute. L’asymétrie des chiffres des victimes est une évidence, mais le sadisme des donneurs d’ordre n’en est pas moins égal de tous bords.

Je dis qu’un jour viendra ou les responsables de ces atrocités devront rendre compte devant le tribunal humain et expier leurs crimes. Le sens de l’histoire contemporaine le démontre, en dépit des faiblesses des dispositifs actuels de la Cour Pénale Internationale. Mais que les bourreaux le sachent: nous, nos enfants ou petits enfants les jugerons, les châtierons et placerons leurs actes au ban de l’humanité. Si tuer, liquider, exploser, bruler, égorger, lapider, massacrer, et finalement sacrifier est votre ordinaire, sachez le. Coupables, atrocement coupables, vous l’êtes tous qui décidez de transformer des corps humains en bouillie, sachez le.
Il n’y aura jamais d’impunité pour les assassins, sachez le. Nous, nos enfants ou petits enfants qui aurons à rendre verdicts et sentences nous ne serons pas cruels mais implacablement justes; nous ne vengerons personne mais nous ne pardonnerons ni n’oublierons, sachez le.

Notule H.S. 5: beauté de l’été

Tout à l’heure quittant presque à regret les mille teintes de vert de Pin Balma et la belle écriture d’un livre juste commencé, je m’en fus par la campagne qui s’étend jusqu’à la ville toute proche, au long des petites routes de campagne que j’affectionne. Il y a plus de quarante années que je parcours sans lassitude ces paysages familiers et suis souvent saisi par l’harmonie si calme qui distingue ces collines chères. Mais là, dans la chaleur étouffante de l’été, soudain éblouissement par la peinture unique que composent les jeunes blés blonds, l’or des tournesoleils, la verdeur bronze des maïs et l’ombre noire mêlée au céladon des bois et des futaies. Au fond un sentiment océanique ressenti au plus profond de moi, et un amour infini pour la vie qui offre ces splendeurs simples à quiconque est disposé à les recevoir.